Les trajectoires les plus pessimistes du GIEC ne sont pas réalistes : bonne nouvelle ?
L’anticipation du changement climatique repose en partie sur les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre utilisés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’étude du climat (GIEC). Il apparait que les réserves de combustibles fossiles estimées par le World energy outlook et le Statistical review of world energy de BP sont incohérentes avec les trajectoires les plus émissives considérées par le GIEC. et limitent le réchauffement global à 3 à 3,5 °C. Les politiques climatiques doivent donc être envisagées dans ce contexte de resserrement probable de la disponibilité en pétrole et en gaz et, paradoxalement, en charbon chinois. La mise en place de ressources énergétiques décarbonées pourra-t-elle se faire au "bon" rythme ?