L’hydrogène ne cesse de gagner en popularité et son utilisation comme vecteur énergétique suscite beaucoup d’espoir, notamment dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, surtout pour l’industrie, à tel point que la France lui accorde un rôle central dans sa stratégie de transition énergétique . Certains obstacles significatifs restent toutefois à surmonter, car la production d’hydrogène est complexe et repose essentiellement sur des procédés carbonés, requérant des ressources polluantes. Bien que certaines alternatives durables existent, telle que l’électrolyse de l’eau, elles restent à la fois encore trop onéreuses et nécessitent une production d’électricité renouvelable allant bien au-delà des capacités existantes. C’est là toute la complexité de l’équation : l’hydrogène doit être à la fois décarboné, compétitif et s’appuyer sur une production d’énergie décarbonée en grande quantité pour être envisagé comme vecteur énergétique d’avenir.